[Fanfic] Dans le rêve de la mort

[Blaycichoux je vais faire un polyposte à la puissance 13 afin de tout poster ce que j'ai écrit, et je vais écrire le chapitre 14, probablement le dernier...]

Titre: Dans le rêve de la ort
Auteur: Ikotaï
Personnages:
Ikotaï
Atsurin
Missa
Saki
Le mec du dépanneur^^
Sôku
Le témoin^^
Le policier^^
Kurai
Jun
Le père d'Iko
Sa mère
Suji
La deuxième personnalité de Suji
Takuya
Sakito
L'esprit
[c'est fou ce qu'il y en a^^]
Notes: Triste, violent vers la fin^^

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Aujourd’hui, 28 janvier de l’année 2008. C’est un jour plutôt joyeux, nyappy comme je dirais. Pourquoi? Aujourd’hui, je fête mon vingt-quatrième anniversaire, et ce, en compagnie des membres de notre cher groupe. Bon, trève de bavardage, commençons véritablement l’histoire. Je m’apelle Ikotaï. Je vis à Tokyo, plus précisément dans le quartier Shinjuku. Et c’est dans mon salon, le regard rêveur, la tête remplie des questions du style « que vais-je avoir cette année? », que je fut interroput dans mes pensées par Atsurin, co-fondatrice de notre groupe avec moi, chanteuse de ce même groupe[qui s’apelle Hapi-Ne†h en passant] et ma petite amie.

-Alors, Iko, à quoi pense-tu?
-À cette magnifique journée…tu sais quel jour on est?
-Le…28 janvier?
-Exactement! Et, aujourd’hui c’est…
-Le…28 janvier?
-…Baka!
-Quoi?
-C’est mon anniversaire aujourd’hui.
-V…Vraiment? Gomen, ça m’a sorti de la tête…tout comme ton cadeau!

Atsurin se leva en vitesse pour aller enfiler son manteau pour acheter mon cadeau. Je ne m’en fit pas, de toute façon ça arive à tout le monde d’oublier quelque chose.

-Ok, moi j’y vais, d’accord? Ah, j’allais oublier, on a plus de Smirnoff…tu veut que je passe aller en chercher?
-Heu…non je peut y aller, toute façon c’est à côté, je peut y aller en marchant.
-Ok si tu veut

Juste avant notre départ, nos deux co-locataires, Missa, la bassiste du groupe, ainsi que Saki, une guitariste qui n’est PAS dans le groupe, arrivèrent nous voir.

-Hey, Iko! C’est ton anniversaire aujourd’hui?
-Oui Missa!
-Génial! Otanjôbi omedo!
-Ouais, otanjôbi omedo!
-Merci les filles. Je part chercher de la Smirnoff…
-…et moi son cadeau…je l’ai oublié comme une baka…

L’hilarité générale éclata. Avant de mourir de rire, j’enfila mon manteau et parti, suivit d’Atsurin. Et, dehors, celle-ci prit la voiture, et moi mes jambes et on prit chacun notre route

Je poussa la porte du dépanneur, à la recherche de la fameuse Smirnoff, que je trouva tout près. Je pris une caisse et la déposa sur le comptoir.

-Hey, Ikotaï! Comment ça va?
-Super, et toi?
-Moi? Super bien…t’es en manque de Smirnoff?
-Il en manquait à la maison, et de toute façon, aujourd’hui c’est mon anniversaire, alors…
-Sérieusement? Bon anniversaire!
-Arigâto!

Après avoir tout payé, je sorti du magasin avec la caisse de Smirnoff dans les mains…

Pendant ce temps…

Nous sommes maintenant sur la route, plus précisément autour de la voiture en mouvement d’Atsurin. Celle-ci angoissait un peu, elle craignait d’arriver en retard ou que je vois mon cadeau. Mais, surtout, la circulation était abondante aujourd’hui…

-Rooh c’est pas vrai…

La circualtion c’était brusquement arrêtée, et Atsurin était en plein centre d’une jonction. Tout ce qu’il a de plus dangereux. Elle regarda à gauche, puis à droite. Dans cette direction, quelqu’un arrivait…elle commença à haleter, klaxonner et regardait souvent vers la direction droite. La voiture s’avançait dangeureusement vers sa position, et le conducteur venait tout juste de voir ce qui se tramait en avant de lui.

-Merde!!!!

À la maison…

Sifflotant, j’ouvris la porte de l’appartement avec le sourire. Je commença à regarder la bande, qui était plus nombreuse cette fois…énumération! Missa, Saki, Takuya[le batteur du groupe], Sakito[le guitariste] et tout plein d’autre personnes…une méchante bande quoi. Kurai, Suji et Jun de Par Occisme ainsi que Sôku de Shizumu in Dix Grâce…une bande qui avait tous des airs de chiens battus.

-Hey, salut! Qu’est-ce que vous avez?
-T’es pas au courant? dit Sôku

La caisse de Smirnoff tomba avec un bruit lourd sur le comptoir, et concertné, Ikotaï alla rejoindre la bande.

-Que..qu’est-ce qu’il se passe? Et où est Atsurin?
-…Atsurin vient de mourir dans un accident de voitures.

Quoi? Morte?!? Non…c’est impossible…Atsurin ne peut pas m’avoir quitter aujourd’hui! Je refusais de croire cette histoire, c’était sans doute des salades pour me faire peur le jour de mon anniversaire…

-Non…tu rigole n’est-ce pas? Elle n’est pas morte!
-…je ne rigole jamais avec ces choses-là, Iko…
-…non…ce…c’est…pas vrai…dit moi que tu blague!
-J’aimerais bien, mais ce serait te mentir…

Les larmes commencèrent à ruisseler sur mes joues. Je me retourna et commença à courir, traversant la porte d’entrée, courant dan le couloir et dévalant les escaliers qui menait à l’extérieur, et par la suite courir vers le lieu de l’accident, suivi de près par Sôku qui tentait en vain de me rattraper, me retenir. Continuant ma course, je hurlais, je laisssais s’échapper mon désespoir. Les seuls mots qui sortaient de ma bouche étaient…Atsurin et non. Je sautais par dessus tous les obstacles, passaient entre les policiers et ceux qui surveillaient le périmètre, je voulais voir de mes yeux l’ampleur du désastre…

La voiture…dévastée…il restait juste assez d’espace à l’intérieur pour que la personne à l’intérieur, en l’occurrence Atsurin, puisse rester en un seul morceau. Et Sôku qui était derrière moi à me courir après, pour me retenir…sitôt passé les gares, il réussi sa mission et me retint, tandis que moi je me débatais.

-Non! Atsurin! NOOOON!!! Lâche-moi! Je dois l’aider!
-Tu n’y peut rien, Ikotaï! C’est trop tard! Fini!
-NON ! Il y a de l’espoir! Toujours de l’espoir!

Sôku me lâcha enfin, mais moi, je me contenta de m’écrouler à terre, en larmes, défait. Nul ne pouvait m’aider, tout ce qu’on pouvait faire, c’est laisser passer le temps…ou bien écouter le récit d’un témoin qui a appelé l’ambulance. Un témoin impuissant, qui n’avait pu agir autrement que ce qu’il a fait…

-Messieurs, je suis témoin! J’ai tout vu! Je peux tout vous raconter!
-L’autopsie révèlera tout, monsieur…
-La science n’est rien comparé aux yeux d’un homme!
-Monsieur…
-Non…laissez le…s’exprimer…

Je venais de me lever et de prendre la parole, les yeux laissant toujours échapper un flot instoppable de larmes…

Flash back

La voiture dérapait dangeureusement sur le sol plutôt gelé. Le conducteur tentait désespérément d’arrêter le bolide, mais sans succès. Atsurin tenta le tout pour le tout. Dépasser la personne devant elle, car elle ne pouvait pas reculer. Mais, trop tard, les deux voitures se percutèrent violamment, sous les yeux consternés des passants qui venaient de tout voir.

À l’intérieur de la voiture, Atsurin était toujours vivante. Miracle? Peut-être…vivante, mais sanglante, souffrante.

-Urgh…non…pas ici…pas maintenant!…Iko…taï…

Atsurin ferma les yeux et s’endormi dans un sommeil sans réveil…

Retour au temps présent

Dur retour à la réalité. N’entendant plus rien, je me tourna vers les bouts de feraille derrière moi et m’avança vers eux, pour dégager doucement Atsurin de la voiture dévastée. Elle était froide, pleine de sang, vide, mais toujours aussi belle…en versant d’autres larmes, mais avec un débit plus doux cette fois, je déposa un baiser sur son front, et ferma les yeux…

-Pourquoi…pourquoi toi? Pourquoi tu me quitte ainsi, Atsurin…une fin si atroce…pourquoi…

Je me leva aidé par Sôku, et les ambulanciers prirent son corps pour l’ammener à la morgue…

Deux jours plus tard, pendant la nuit

Étendu dans mon lit, les yeux fermés, je dormais…pour une fois. En deux jours, c’est la seule nuit où j’ai réussi à fermer l’œil et me reposer…mon physique dormait, mais mon mental était ailleurs…tout près d’une rivière.

La rivière coulait doucement, aussi doucement que les larmes sur mes joues le jour du drame. Le pont chevauchait cette rivière, comme pour lui donner un certain soutien. Et moi, je marchait tranquillement, seul, sur le pont, et m’arrêtant comme d’habitude en plein centre, à gauche, accoté sur la barrière. Je regarda mon reflet, et comme à l’habitude, je vit le mien, ainsi que celui d’Atsurin tout près, peut-être l’effet de mon imagination. Je commença à regarder à côté de moi, Atsurin n’y était pas. Normal, après tout.

-…tu n’es pas là, mais pourtant je vois ton reflet dans l’eau…
-C’est tout à fait normal, tu sais.
-Est-ce que c’est parce que tu es présente, mais je ne te vois pas?
-Je suis toujours présente près de toi, tu sais, peu importe si je suis vivante ou morte.
-Peut-être…mais je ne pourrais plus jamais te sentir dans mes bras…
-J’aimerais pouvoir y être présentement…
-Je veux seulement savoir pourquoi il a fallu que tu me quitte…
-J’aimerais te répondre…
-Alors demande à Bouddha…
-Ce n’est pas si facile…

Je ne répondis pas, le temps de respirer un peu…

-Mais, quelque fois, tout ce que j’ai envie de faire, c’est traverser la barrière de ce pont et sauter pour ne pas remonter…pour te rejoindre.
-Iko…

Je me réveilla en sursaut. Un bruit sourd m’avais tiré de mon sommeil, au moment même où Atsurin allait me dire quelque chose. Je vérifia tout les recoins de la chambre, et tout ce que je trouva, c’était une chambre en désorde total et un chinchilla qui s’amusait dans ma corbeille. Missa arriva et prit l’animal…

-Désolé Iko-kun…il s’enfuit quelques fois.
-Pas grave…

D’une voix qui s’éloignait, Missa réprimandait son chinchilla d’une couleur peu habituelle, rose bonbon…

-Méchante Fraise Tagada! Tu ne va pas dans la chambre d’Ikotaï, surtout quand il dort!

Je regarda l’heure. 8 heures tapantes. L’heure de se lever en fait…

Assis à la table, buvant un thé, Sôku vint me voir. Oui oui, Sôku. Il ne vivait pas avec nous, mais il avait dormi dans l’appartement depuis la mort d’Atsurin, comme pour me supporter.

-Hey, aujourd’hui c’est les funérailles d’Atsurin.
-Ah oui..?
-Si ton cœur et ton mental tiendront le coup, tu pourrais y aller…ça ferait surement plaisir à Atsurin que tu lui rende un dernier hommage…

Je hocha la tête puis sorti de table pour déposer ma tasse sur le comptoir et m’enfermer dans ma chambre. Je pris place à mon bureau et sorti une feuille et un crayon et commença à écrire un chanson. Les paroles venaient toutes seules…

Même si demain tes sentiments s’en vont
Je t’aimerais sans que rien n’ai changé
Même si demain je disparraissais de ton regard
Je t’aimerais sans que rien n’ai changé…

Tel était le refrain…

-Ashita anata no komochi ga hanarete mo, kitto kawarazu ai shiteru…

Je chantonnais un air pour le refrain, essayant de trouver ce qui allait le mieux, tout en griffonant des paroles…

-Ashita anata ni boku ga mienakute mo, kitto kawarazu ai shiteru…

Quelques larmes coulèrent de ma joue, mais elles m’importaient peu. Elles venaient surement des paroles de la chanson…

S’il te plaît, regarde moi
S’il te plaît, ne lâche pas ma main…

-Dou ka boku dake wo mitsumeteite…dou ka kono te ga tokenu you…

Je repris mon souffle, souffle haletant et plein de tristesse…

-I will walk together…the future not promised…it keeps walking togheter to the future in which you are…

Et je m’endormis sur ses paroles, pour être réveillé un peu plus tard par Kurai…

-Hey…Iko…réveille…
-…hun?
-Tu viens aux funérailles?
-Heu...oui…
-Alors, réveille toi.
-Ok…
-Allez, dépêche!
-Oui oui t’inquiète!

En deux temps trois mouvements, je fut près et nous nous dirigions vers le salon funéraire…

Après l’enterrement…

-Hey, je vous invite tous chez moi…
-Je ne dit pas non, chez Ikotaï c’est légèrement petit pour toute notre bande…
-Malgré le fait que la maison de n’importe lequel membre de Par Occisme aurait fait l’affaire aussi...ou de Shizumu in Dix Grâce…dit Jun[pour une fois qu’il parle è_é]
-Bon bah, tous chez Kurai!

Arrivés chez Kurai, nous eûmes la surprise de voir arriver mes parents…

-Bonjour monsieur et madame, que puis-je pour vous?
-Est-ce que…Daiku est là…
-Dai…Daiku?

Je me leva, bouche bée…sans voix…ou presque

-P…père? Mère?
-Ce sont…tes parents Iko?
-…jcrois que oui hein?

Et encore l’hilarité générale…comment ils font pour rire après un enterrement?!?

-Daiku…
-Ikotaï…maintenant c’est Ikotaï, père.
-Ikotaï…
-Oui, mère?
-Nous sommes désolés, c’est si triste…
-Merci de votre soutien…
-Voulez-vous vous joindre à nous?
-Si cela ne vous dérange pas trop…d’accord.

J’accompagna mes parents vers le salon et je m’assis avec eux. Suji[pour une fois lui aussi è_é] prit parole…

-Afin de faire sortir nos émotions pour que le deuil soit moins loud, j’invite tout le monde à vider ses émotions…Iko! Commence!
-…d’accord…alors…chaques nuit, je rève à Atsurin. Que se soit un rève où elle me parle en apparition, ou bien où elle est toujours vivante. Dans quelques rèves, je lui dit que j’aimerais me jeter en bas d’un pont pour la rejoindre dans les cieux…pourtant, je ne pense pas ainsi dans la réalité…j’écris une chanson pour elle également. Je…j’essaie de passer au travers du mieux que je le peut, mais c’est trop dur…

Et je déversa un nouveau flot de larmes…

Moi, Saki et Missa rentrâmes en solo chez nous, dans le noir certe, mais peu importe. Arrivés à l’intérieur, la première chose que je fit, c’est m’écraser dans mon lit pour tomber dans un autre rêve…un autre dialogue avec un esprit…

J’étais toujours au pont surplombant la rivière qui coulait toujours aussi lentement, monotone. Cette fois-ci, j’étais recroquevillé, le dos accoté sur la barrière, toujours du côté gauche. L’esprit d’Atsurin était assis à côté de moi, je pouvais le voir à cause de son reflet dans une flaque d’eau juste en face. Aucunes larmes coulaient de mes yeux, juste un flot de questions…par contre, j’avais l’impression de ne pas sentir qu’elle, mais plusieurs autres esprits, et Bouddha lui-même.

-Dit moi, c’est normal que je sente tous ceux qui vivent dans ton monde maintenant?
-Aucune idée…
-Parce que je les sens près de moi…qui me frôlent…mais je ne vois que ton reflet…
-C’est probablement parce que je te laisse me voir.
-Je ne veux pas sombrer dans la folie Atsurin. Aide moi…
-Tu es maître de ton destin, mais je peux tout de même t’aider un peu en te soutenant Ikotaï.
-Est-ce qu’en finir maintenant règlerais tous mes problèmes? Je pourrais te revoir, et je ne me croirai pas fou…
-Non Iko…reste fort, et tu réussiras…tu es mieux sur Terre…ne plonge pas dans un deuil ceux que tu aime qui entâme à peine leur deuil vis-à-vis moi…
-Mais Atsurin…je t’aime et je veux être avec toi, pas seulement en rêve, toujours
-Je suis toujours avec toi, mais tu ne le sens pas…ne t’inquiète pas…

Une bourrasque de vent interropit la conversation. Bourrasque inhabituelle, car le vent n’était pas présent aujourd’hui. Ça y est, deviendrais-je aliéné?

-Que…qu’est-ce que c’était?
-Quoi, le vent?
-Oui!
-Un flot d’esprits qui n’aiment pas ta présence dans ce lieu sacré…
-Depuis quand ce pont est un lieu sacré?
-Ce pont n’existe pas Ikotaï. C’est un lieu dans les rêves, où les esprits peuvent parler aux vivants, et vice-versa. Certains esprits détestent les vivants…comme eux…

Le cadran sonna, et je me réveilla encore en sursaut, ruisellant de sueur. Je chercha à comprendre…pourquoi je ressentais des esprits dans mes rêves? Est-ce que j’allais sentir leur présence dans la réalité? J’enfouis ma tête dans mes bras et commença à fondre en larmes, larmes de deuil et larmes d’effroi.

Ça fait une semaine que ça dure…les rêves, les cauchemars, les larmes, rien ne cesse. Vais-je vivre ainsi pour l’éternité? Est-ce qu’Atsurin est vraiment indispensable à ma vie? Devrais-je aller voir sa tombe pour lui parler, ou bien demander moi-même à Bouddha pour lui parler sur le temple de la colline? Mais, la fatidique question que je me suis posée dans la rue, serrant Atsurin dans mes bras, sans vie, pourquoi moi…elle se pose toujours, et elle a plus d’ampleur que les autres.

Ma chambre est désormait vérouillée de partout. Je ne sort plus de là, Saki ou Missa viennent me servir les repas à partir de la porte. Je crois qu’elles s’en font pour moi…mais à quel degré? Comment font-elles pour continuer à vivre normalement? Et les autres, Sôku, Kurai, le reste du groupe? Ils vivent au jour le jour, normalement. Pourquoi en suis-je incapable? Bouddha, Atsurin, répondez-moi!

La pluie martelait la vitre de l’unique fenêtre de ma chambre, une pluie vive et puissante, incessante. Incessante comme le flot de larme qui coule de mes joues, peut importe ce que je regarde, à quoi de pense. Et, pour une fois rarissime depuis cette semaine d’enfer, je me leva de mon lit, enfila un simple manteau et sorti en douceur de la maison, sans que personne ne s’en rende compte, pour me diriger vers le cimetière…

À l’extérieur, la pluie battait sur mon visage et tout mon corps. Je mis le capuchon de mon manteau sur ma tête, et commença à courir vers le cimetière. Les gouttes de pluie se mêlaient aux larmes qui ruisselaient sans arrêt, nul ne pouvait savoir ainsi si je pleurais ou non. Courir, c’esttou ce qui m’importait. Courir, non pas pour arriver à un but où je retrouverais Atsurin, où je changerais de monde. Courir pour arriver à mon but sans me faire rattraper par le groupe.

Le grillage qui entourait le cimetière possèdait qu’une seule porte d’entrée, d’une grandeur extrème. Par chance, la porte, habituellement vérouillée à double tour, était ouverte. Et, cette fois-ci, je marcha en trainant les pieds vers la tombe d’Atsurin pour lui parler…et, devant la tombe, je me laisa tomber sur les genous, les mains à terre, en sanglots comme d’habitude.

-Atsu…est-ce que tu m’entend?
-Parfaitement…

Je releva la tête, les yeux remplis d’effroi. J’entendais Atsurin dans le monde des vivants, je pouvais lui parler non seulement par le biais des rêves, mais…dans mon monde également…non, c’est impossible. C’est sûrement la folie.

-Je…tu…peux me parler?!
-Oui Iko…ce n’est pas que par les rêves, tu sais…
-Mais…comment…
-Nul ne le sais, seul Bouddha peut te répondre.
-Atsurin…aide-moi…je sens que je sombre dans la folie…
-Reste fort Ikotaï…reste fort…

Rester fort..Bouddha peut me répondre…Bouddha? Le temple!

-D’accord…je vais rester fort, Atsurin. Pour toi.

Je me releva entièrement, fixant sa tombe…et…

-Sort d’ici! Aaaargh!
-Hun?
-Sort! Ne parle plus avec nous! Ne rentre plus en contact avec les esprits, tu m’entend?

Je recula d’un pas. Je voyais, devant moi, un esprit en colère, et Atsurin derrière. Je continuais de reculer, mais un autre esprit était derrière moi. J’étais entouré, sans aucunes issues. Je m’écroula, mais réussi à rester accroupi, mais ma tête avais trouvé logement entre mes bras.

-AAAAAARGH!
-Va-t’en!
-Atsurin!!!
-Ikotaï!
-Va-t’en!

Je me releva et me mis à courir de plus belle, sortant de ce cimetière maudit, mais me dirigeant vers la coline. Au temple de la colline.

Pendant ce temps…

-Saki, c’est à ton tour d’aller porter son repas à Iko…
-…roooh…ok…

Saki prit l’assiette, qui contenait des œufs et des fruits, et se dirigea vers ma chambre. Elle commença à cogner, toujours de plus en plus fort.

-Iko, ton petit-déjeuner est près! Iko!

Saki tenta d’ouvrir a porte, tentative qui marcha. Ma chambre était, bien entendu, déserte.

-Mi…Missa! Ikotaï n’est pas là!
-Quoi?!?

Celle-ci se rua vers ma chambre et constata en effet mon absence…

-J’apelle Sôku. Kurai est chez lui à ce qu’il paraît, ainsi que Jun et Suji. Toi, apelle Sakito et Takuya.
-D’acc’!

Un peu plus tard…

La colline du temple…après une course éffrainée, c’est ici que je suis arrivé…je tomba de fatigue, mais me releva aussitôt, commençant à gravir la colline pour aller au temple…

-Je vais y arriver…je vais parler à Bouddha…tout va s’arranger…

Au même moment…

Sôku, Kurai, Suji, Jun, Sakito et Takuya arrivèrent en trombe, ayant tous eu l’appel…

-Ok, Ikotaï n’est pas là. Il a probablement fugué…
-Il faut le retrouver!
-Oui, c’est pour ça qu’on va se séparer. Il y aura 4 équipes…Sôku et Kurai, ensemble, vous allez au cimetière.
-Compris…
-Suji et Jun, peut-être qu’Ikotaï est allé à Kabuki Cho tellement il est déprimé. Ce serais une idée d’y aller.
-Génial! Kabuki Cho!
-Ouééééé!
-Suji…
-…moi et Saki, nous allons aller au Shinjuku Gyoen. Sakito et Takuya, vous allez au temple de la colline.
-Et si on le retrouve…mort?, dit Sakito
-Alors, Takuya sera chargé de veillé à je que tu ne tombe pas dans les pommes, Sakito…
-Bon, alors allons-y!

La troupe sortit de l’appartement, et ils se séparèrent tous pour aller à leur point respectif…

Kurai et Sôku, au cimetière…

Nous sommes donc au cimetière…avec Kurai et Sôku. Celu-ci constata que la porte était étrangement ouverte…

-Hey, Kurai, regarde ça…
-La porte est ouverte?!? Étrange…
-Allons-y, peut-être qu’ikotaï est passé par là…
-…ou y est toujours…

Ils entrèrent dans le lieu lugubre, et l’inspectèrent dans chaques recoins. Ikotaï n’y était pas…

-Si il est venu, il est reparti, car il n’est pas là…
-Je ne l’ai pas trouvé non plus. On devrait en aviser tout le monde…
-Je m’en occupe.

Sôku sorti son portable et le mis en fonction walkie talkie.

-Avis à tous…Ikotaï n’est PAS au cimetière.

Missa et Saki, au Shinjuku Gyoen...

Le Shinjuku Gyoen! Déjà moins lugubre que le cimetière, n’est-ce pas? Enfin bref, revenons au sujet principal. Il semblait désert, dù à la pluie battante, mais n’importe lequel être désespéré pouvait aller n’importe où, peut importe le temps.

-Le Shinjuku Gyoen semble désert, Missa…
-C’est pas grave! On doit vérifier. Il peut être ici, au Kabuki Cho ou au temple, puisqu’il n’est pas au cimetière selon Sôku.
-…Ok…

Elles vérifièrent chaques recoins également, et même les fontaines. Peut-etre qu’il s’y était noyé, on ne sais jamais…et, de retour au point de départ, soit l’entrée du Shinjuku Gyoen, elles durent avouer qu’il n’ était pas non plus…

-Ikotaï n’est pas au Shinjuku Gyoen non plus…

Suji et Jun, Kabuki Cho

Kabuki Cho, le quartier des plaisirs…mais que pouvais bien faire Ikotaï ici?! C’était le lieu parfait pour Suji, qui avait les yeux étincellants…

-Hey, Jun-jun, on va pouvoir arrêter dans un bar après?
-Ouééé ste plaaaaiiiiit
-?!?…euh…non, on doit trouver Ikotaï!
-Mais aprèèèèès…
-Sois sympa!
-NON!

La mine boudeuse, Suji continua à chercher avec Jun. Mais, ils durent se résigner qu’Ikotaï n’était tellement pas du genre à trainer ici que même désespéré, il n’y viendrait pas.

-Ikotaï n’est pas là…
-Ok, j’avise tout le monde…

Jun prit son portable…

-Ikotaï n’est pas à Kabuki Cho…toute façon ça m’aurait étonné qu’il y soit.

Ikotaï, au temple

Je m’avança, à bout de force, jusqu’au bout de la falaise…derrière moi, le temple de Bouddha, et en avant, Tokyo, qui paraisait miniature de là où j’étais. Il avait arrêté de pleuvoir, mais le ciel n’était pas dégagé. En fait, il était noir…tellement noir que ça en faisait peur. Mes cheveux trempés me colaient au visage, et moi j’en étais au point de glisser à plat ventre jusqu’à arriver au bout. Je peina à me relever, puis regarda le temple…

-Bouddha! Parle-moi! Répond à mes questions, je t’en conjure!

Je m’agenouilla devant sa sculpture, attendant une réponse…réponse qui ne vint pas finalement.

-Iko…pourquoi fais-tu cela…
-Atsurin!
-Tu risque de te faire tuer par les esprits en colère Iko…
-Je veux seulement des réponses à mes questions…
-Regarde-moi Ikotaï!

Je regarda Atsurin. Elle était là, à côté de moi, accroupie. Elle me tenait l’épaule, comme pour me dire de tenir bon…

-Pourquoi n’écoutes-tu pas ce que je te dit?
-Je t’écoute, au contraire…
-Alors, pourquoi t’entêtes-tu à parler avec Bouddha?
-Je veux des réponses!

Le vent se leva, plus fort que jamais. Atsurin disparu, et la puissance du vent augmentait à chaques secondes, le faisant tourner autour de moi…

-Tu n’a pas écouté nos avertissements, tu en paiera le prix…
-Je ne veux pas vous déranger, je veux seulement parler à Bouddha!
-Tu paiera le prix de tes actes!

Regroupés devant la maison de Kurai

Toute la troupe s’était réunie devant la maison de Kurai, à l’exeption de Sakito et Takuya, qui n’étaient pas encore revenus…

-Quelqu’un a des nouvelles de Sakito et Takuya?
-Non, ils ne sont pas encore revenu…il faut croire qu’escalader la coline c’est long, c’est surement normal.
-…tu a surement raison.

Tout le monde entra chez Kurai afin de s’assir un peu et de se reposer. Malgré tout, les même question tournait dans toutes les têtes. Où était Ikotaï? Est-ce que Sakito et Takuya allaient bien?

Sakito et Takuya, en bas de la colline du temple

-Takuya! J’ai une idée…je vais monter d’abord, et je t’appellerai si j’ai besoin de toi.
-Ok compris…je t’attend.
-En attendant, tu peut vérifier le secteur, peut-être qu’Ikotaï est venu, mais est descendu de la colline.
-Des fois, Sakito, tu m’étonnes…jte croyais pas aussi intelligent.
-Hunhunhun…pfff…bon, j’y vais.

Takuya et Sakito se séparèrent. Après tous, ils avaient eu les messages des trois autres équipes. Ikotaï pouvait facilement être ici…Takuya pouvait couvrir tout le pourtour de la colline, et Sakito voir si il était près ou dans le temple. C’est simple : si ils ne le trouvait pas, ils ne le retrouveront jamais.

*J'ai pas encore mit la suite moi è__é*

Ikotaï, au temple

-Waaargh!!!

Les esprits en colère tournaient autour de moi, me faisant suoffrir intérieurement. Je portai mes mains à ma tête, fermai mes yeux et mon visage crispé de douleur était trempé par des larmes d’effroi et de cette même douleur. Je m’écroulai sur mes genoux, ne pouvant plus penser, bouger ou faire quoi que ce soit d’autre sans en souffrir le martyre. Et il y avait Atsurin à mes côtés, qui pleurait presque autant que moi, cela lui faisait mal que de me voir souffrir ainsi.

-Ikotaï! Tient bon!
-Argh…pourquoi ils ne me laissent pas…
-Iko, s’il te plait, reste fort!
-Aller le voir…
-Ikotaï…
-Ne pleure pas, Atsu…

Je me levai dificilement, près à faire face à mes ennemis…mais, là, j’eus plus mal que jamais

-Tu est déjà mort, Ikotaï
-AARGH!!! AIDEZ-MOI!
-Tu va mourir!
-NON!!! Aidez-moi, je vous en supplie!
-Tu ne comprend donc pas?! TU EST DÉJÀ MORT!!
-IKOTAÏ!!!!

Plus rien…je ne souffrais plus. Qu’est-ce qui s’était passé? Je ne voyais même pas Atsurin et tout était flou autour de moi. Puis, je sus ce qui arrivais. Je cracha du sang, énormément de sang, puis je m’écroula au sol. Du sang sortait de ma bouche, ainsi que de mes ongles..et étrangement, de mes yeux et mes oreilles, sans toutefois que je n’ai de blessures physiques.

-Ce…c’est…la fin…n’est-ce pas…Atsu? Si oui…attend moi..je viens te rejoindre…argh…

Adieu, tout le monde…adieu…

Voilà quelques temps de Takuya tournait autour de la colline. Il entendait quelques cris, donc il se disait qu’Ikotaï ne devait pas être loin…mais,il fallait s’y résigner : c’était probablement Sakito qui le retrouverait.

-Sakito, j’ai pas trouvé Ikotaï. À toi de jouer maintenant…

Et hop! Fini l’ascension de la colline abrupte pour Sakito. Il recevait le message en même temps que de finir de grimper la dernière roche, puis une petite montée facile sur du gazon. Épuisé, il arriva en face du désespoir…

-Ik…ko…

Il prit son walkie talkie et appella d’une main tremblotante Takuya

-Takuya…je l’ai trouvé…viens, vite…

C’est ce qu’il fit. En un temps record, le batteur de Hapi~Ne†h gravit la pente et arriva en face de Sakito, qui était retourné, le teint livide.

-Hey qu’est-ce qu’il y a…
-Iko…

Et Sakito s’évanouit, retenu par Takuya, qui remarqua également Ikotaï….il prit le walkie talkie de Sakito.

-VITE! On a trouvé Ikotaï! Sur la coline du temple! Dépêchez-vous!

Il lâcha le walkie talkie

-Ikotaï…pourquoi toi…

Devant chez Kurai…

-Z’avez entendu? On se dépêêêche!

La troupe se mit à courir, et ils arrivèrent tous deant la colline quelques minutes plus tard, à bout de soufle. Ils graivrent la coline a tour de rôle, Missa arriva en premier, suivie de près par Saki…qui elle, est bouche bée, aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche.

-Mon dieu…

Vint Jun et Suji

-Iko!
-Iko!
-…qu’est-ce que…non…

Sôku et Kurai…

-Ikotaï!
-Quoi? Qu’est-ce qui lui est arrivé! IKOTAÏ!!!
-…on ne peut plus rien faire. Il est parti maintenant…

Ils regardèrent tous Ikotaï, y comprit Sakito qui venait de se réveiller, mais qui avait de la misère à le regarder sans vouloir retourner dans le néant, comme pour lui donner un hommage. Leurs regards était le même, et ce regard parlait. Il disait, adieu, Ikotaï…